"Il embarrasse tout le monde, ne se contraint pour personne, ne plaint personne, ne connaît de maux que les siens, que sa réplétion et sa bile, ne pleure point la mort des autres, n'appréhende que la sienne, qu'il rachèterait volontiers de l'extinction du genre humain." (La Bruyère, Les Caractères, 1689).
La majorité du gras corps électoral savait qui il remettait aux manettes : une fripouille arriviste prête au pire pour empaler le monde sur son pouvoir. Elle a quand même été élue : grand mal leur fasse, mais quels dommages à venir pour la géopolitique. Quatre ans et peut-être plus si Gnathon et sa bande trouvent le moyen de prolonger l'ère macabre.
Il faut lire la traduction intégrale des échanges entre le sidéré Zelensky et la vieille barrique. Dans la Maison désormais blafarde, le Bureau ovale est devenu bac à fange. Plus de diplomatie, mais une bien triste pitromatie du repoussant duo : la marionnette de Poutine et son vice-suppôt, lequel devrait plutôt s'occuper à déboucher quelques latrines plutôt que d'empuantir le champ politique. En voilà un, J. D. Vance, qui fustigeait son futur maître allant jusqu'à le désigner "Hitler de l'Amérique". Opportuniste jusqu'à la crasse indignité ; dégueulis en poste.
L'Union européenne et ses alliés ne doivent plus avoir aucun doute sur les Etats-Honnis, désormais l'empire du mâle brouillon, erratique, innommable.