Le 21 février à 5h49, la consultation de l'actualité via le numérique me fait tomber sur un article consacré à l'établissement scolaire catholique Bétharram avec, comme pédocriminel en chef, le père Carricart qui s'est suicidé en 2000 lorsque les premières plaintes pour viol ont été déposées. Parmi les figures terrorisantes du lieu, un surveillant surnommé "Cheval" - en référence à une chevalière qu'il portait - et dont l'article ne donne malheureusement pas l'identité réelle (un certain Danien S. indique un autre article). Le massacre sexualo-psychique a eu lieu au cours des années... 70, 80 et 90, les trente libidineuses, comme un écho aux agissements de l'immonde Heïm, M.-G. Micberth, et à ses châteaux d'Omiécourt puis d'Autremencourt, véritables antres à crimes sexuels commis sur la quasi-totalité des enfants de sang ou confiés dont il avait la charge.
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Notre-Dame-de-Bétharram |
Dans cet article, qui rapporte les propos de Dominique - pseudonyme laissant supposer tout le poids non assumable encore présent - cette phrase choc : "Ils voulaient des éphèbes, les ados poilus ne les intéressaient plus". Serait-ce pour cela que Heïm s'est limité à une seule et bien minable tentative avec moi ? Ma précocité dans les attributs de la puberté m'aurait-elle sauvé, au contraire d'autres enfants, des viols à répétition ? Peut-être que de n'avoir eu à subir qu'une amorce sans lendemain m'a préservé du désastre psychologique enduré par les victimes de longue durée.
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Château d'Autremencourt - 2006 |
Ne nous leurrons pas : ce penchant perdure car il est le sale penchant de la nature humaine. Violence conjugale, alimentation empoisonnée, dérèglement climatique, crimes contre l'humanité à Boutcha comme à Gaza, exploitation de millions de data-workers pour faire prospérer l'insane IA, et nous faisons mine que tout-va-bien, qu'il faut profiter-de-la-vie dans une parfaite déresponsabilisation à œillères. La géopolitique récente ne fait qu'hypothéquer davantage toute espérance en l'avenir tant les malfaisants aux manettes se détournent des vraies urgences à traiter.
Advienne que mourra...
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Route de l'Yonne |
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