23 septembre 2006

Canivet ! Gare au Gorille

Je pourrais très facilement abonder dans la fustigation du Sarkozy accusé du pire des crimes pour un détenteur de pouvoir politique : l’atteinte à la séparation des pouvoirs.

Voilà donc un ministre de l’Intérieur, numéro deux du gouvernement et, à ce titre, une des têtes de proue de l’exécutif, qui critique une parcelle du pouvoir judiciaire. De là, l’institution s’insurge, s’effarouche comme une vierge prude à qui l’on chantonnerait quelques vers du Plaisir des dieux !

Rappelez-vous la commission d’enquête parlementaire face au juge Burgaud. Là aussi, les syndicats de magistrats s’étaient offusqués du rudoiement verbal de l’incompétent juge d’instruction qui lui, avec la participation de l’institution judiciaire, avait anéanti la vie d’innocents.

Dans ces deux cas, la magistrature se révèle dans sa pernicieuse revendication de corps intouchable, sauf par elle-même avec sa batterie de sanctions-promotions pour les quelques ouailles disjonctées.

Au nom de quelle miraculeuse légitimité ces ex étudiants en droit seraient-ils dispensés de tout regard critique extérieur ? Le tribunal de Bobigny ? Il faudrait le louer comme il faudrait saluer la magistrale éthique du Burgaud dans son boulot ! Ce n’est plus de la séparation des pouvoirs à la Montesquieu, c’est l’élévation du pouvoir judiciaire au-dessus des deux autres pour s’ériger comme l’inatteignable.


Le laxisme de la justice revient à laisser des multirécidivistes terroriser leur territoire d’exercice, rendant vaines les arrestations policières : n’y a-t-il pas là, dans les actes et donc bien plus gravement que l’effet de quelques paroles bien senties, une atteinte au pouvoir exécutif de la sécurité publique et une complicité, de fait, de certains magistrats, par peur, défaitisme ou idéologie, avec les malfaisants ?

Alors donnons à la Justice les moyens de rendre correctement ses sentences, mais ne nous privons plus de stigmatiser les inconséquences de certains de ses représentants pour ne pas aboutir au paradoxe de laisser croupir en prison des accusés de pédophilie présumés innocents (car en préventive) mais de dispenser fréquemment les salopards, terreurs des cités, de la moindre sévérité à leur encontre.

05 septembre 2006

Castro : castrateur de Cuba

L’Humanité, le journal communiste français, n’a rien changé de sa complaisance envers les régimes autoritaires à étiquette rouge.

Lors de l'hospitalisation de Castro, les quotidiens hexagonaux analysent sévèrement son cas politique et l’Etat policier, mis en place par ce flamboyant escroc idéologique, avec sources de renseignements sur les écarts des citoyens dans chaque pâté de maisons.

Toute la presse ? Non. Un petit journal aux résurgences marxistes éculées cultive sa résistance à la lucidité et à la vérité sous couvert du factuel. Les faits matériels du moment, rien que cela : aucun bilan du régime cubain, de la fortune amassée par Fidel sur le dos du peuple, des emprisonnements arbitraires, des tortures révolutionnaires, de la corruption généralisée, de la ruine d’un pays victime de la folie communiste.

Rappelons que cette idéologie a engendré bien plus de cadavres, et de très loin, que les nazisme et fascisme réunis, car elle a avancé sous le masque de la générosité factice pour les plus modestes. Un rapt, en fait, de plusieurs dizaines de pays durant quelques décennies.

Les empaillés du XXIe siècle, Corée du Nord et Cuba, poursuivent le grand œuvre des Lénine, Staline, Mao and Cie inspirés par les idéologues barbus qui en rappellent d’autres pour cet art de la manipulation du peuple en vue de combler des intérêts personnels de pouvoir et de volonté de toute puissance.

Ces extrémismes idéologiques (communisme, nazisme, intégrisme religieux) se nourrissent du projet d’éradiquer une partie de l’humanité ne correspondant pas à leur projet messianique. Comment un titre de la grande presse française, maintenu à flots financiers à coups de subventions et d’avantages fiscaux, peut-il encore, même hypocritement, soutenir le régime castriste, insulte à tous les droits de l’homme dont les journalistes de ce journal se rengorgent dès qu’un Sarkozy prend une décision dans la gestion des flux migratoires ?

Là, on s’indigne, on crie à la dérive autoritaire, au fascisme perlant ! Quelle rigolade ! Quelle honte pour ces plumitifs du communisme qui ne lèveront pas leur plume contre les dizaines de milliers d’assassinats étatiques commandités par Fidel Castro, don Quichotte sanguinaire, vieille garde des barbares qui empuantissent l’humanité.

Comment peut-on encore accepter qu’un si beau terme, l’humanité, baptise un quotidien qui essuie, en détournant les yeux, les flaques de sang et de larmes que verse le peuple cubain depuis les débuts de la feue guerre froide ? Et l’on croyait cette période renvoyée à la préhistoire : c’était sans compter l’acharnement des tyrans de Cuba, Corée du Nord et (dans une moindre mesure ?) Chine.

Et puis le marxisme a sa relève dans l’oppression des esprits: le ben ladénisme insuffle sa terreur par la soumission à ses diktats via des manipulés décervelés…
Cet article est également paru sur Agoravox
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