30 mai 2015

Sur la berge...


Les restes de vie s’irisent au flambeau dégradé. Ligne d’existence reniflée à l’amorce ailée : pas comme ce vrombissement fracturant qui décalque toutes les menues manies, idées enlisées en parade austère…

Les berges en travers, l’étoile de côté, je tends les cils vers la passerelle étirée. Accroissement implosé en vagues intentions.

Alanis fulgure ici haut et je pastelle ma ville surgissante : rugir ses piliers transcendants et dégager les fanatiques de tous poils au tranchant qui éclabousse, ces furoncles humanoïdes pressés de faire crever. Trancher leur lard inconsommable et les frire dans ce brasier jauni.

Au creux des lattes, la réconciliation transporte vers les cimes écartelées. Une chevelure solaire, une plume ciblant ses humaines fêlures : Lolita musienne aux courbes systémiques qu’un rayon ne peut embrasser.

Entre saccage et luminescence, mon tracé déraisonne, sectionnant les braillards de la berge du dessus pour humer en profondeur ce qu’exhale l’instant délicatement scriptural.


Son Talent Infini Nous Galvanise pour fouler le satellite aux quartiers réverbérants.


14 mai 2015

Booba, le bourge mal rappé


Il en a pris un coup dans le caisson et les gonades mal testostéronées le bestiau ès expectorations… 2004, les pecs bandés contre la Camarde, il se vantait : « On sait pas jouer à part avec le feu » ! Onze piges carbonisées et le 92 tonnes de barbaque rabougrit son détournement de truisme à l’insipide lieu commun pour excuser les charognes Kouachi-Coulibaly que les vers doivent finir de becqueter : « Quand on joue avec le feu, on se brûle. » Et c’est avec ce néant cucul la praline qu’il affole réseaux et médias. Booba le bourge conformiste aurait fait enrager Léon Bloy : « Je rêve parfois d’un Samson moderne qui mettrait le feu au derrière de trois cents bourgeois et les lâcherait au milieu des autres. » (Exégèse des lieux communs).
Réponse du bourge Booba : restituer la bonne taille aux bijoux...
Dans son bac à sable, il sacque à tour de bras gonflés et crâne pour emplir ses bourses de liquide puant. Son argent schlingue la jute et la chatte des mères obsède ce branque primaire sans doute frustré de n’avoir pu fourrer la moule maternelle.

Le bourge fat « encule l’Etat » mais lèche au fond l’anus de son prophète qu’on ne doit surtout pas croquer, sinon pan ! pan ! Charlie ! L’univers du bougre : une porcherie de fric, des trous de balle en chair et en crosse, des femelles à bourrer… A trente-huit berges il pratique encore le concours de bites entre ados boutonneux qui mâchouillent leur smegma s’irritant que leur pendante merveille ne soit pas un os : braquemart braqué sur le cul de ces « putes » dont dépend sa virilité en bandoulière.

Le coquet à casquette chie sur l’hexagone, mais s’amollit à Miami. Sa hantise ? retomber « à l’Opel » et ne plus pouvoir mépriser les échoués qui n’ont pas l’oseille à hauteur de Ferrari lamborghinisée. Un bourge bidonnant, je vous le dis. Et certains exégètes ont osé rapprocher la pauvre prose du rappeur encrassé de l’explosive virée célinienne ou de l’Ombilic des limbes incandescent. Visez la tronche : « Bad boy évite la cellule, les filles évitez la cellulite » ! Il en reste à racler ? « Nique sa mère, même une sexagénaire ». A savourer : le bourge ordurier se dit musulman, mais NON pratiquant… normal ! Bien trop accaparé par ses inopportunes postures râpeuses.


Cadeau pour sa méditation d’après pituite : « (…) le feu est, en même temps, un mot banal et une réalité des plus mystérieuses, et quand il est annoncé, que ce soit à voix basse ou par la clameur désespérée des tocsins, on dirait que c’est lui qui joue avec l’homme, tant il affole du pressentiment divin les plus lamentables imbéciles ! » (Léon Bloy, entrepreneur de démolitions).