Pas de corps autour.
Je suis seul, cadavérique.
Entouré d'os, ces restes de l'invécu.
Allongé, un demi-verre d'eau à portée,
J'attends la mort libératrice.
Derrière les volets clos le vent tempête le glas.
Rien pour moi ici-bas.
Néant éternel comme unique aspiration.
Le glacial qui saisit mes membres signe une fin sans parole.
Disparu dans mes ténèbres,
L'oubli m'ensevelit.
Chaque recoin n'est que souffrance,
Plaies ouvertes sur le grand vide.
Brouillard nauséeux m'envahit.
Les angles s'agrippent et me transpercent.
Le pue gicle et me noie.
Advienne que mourra.
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