20 juin 2010

Domenech nique, niqué !

Raymond Domenech vient d’être retrouvé pendu au milieu de sa luxueuse suite, ultime acte de cette sordide tragédie. Dans sa poche, une lettre d’insultes : « Fils de pute, ta race on va te la faire bouffer jusqu’aux couilles ! Enculée de balance ! Coach de merde ! Tu vas crever ! » La chasse au traître, préconisée par le capitaine des bleus délavés, désormais rouge sang, s’achève. L’enquête doit déterminer les circonstances du décès.

C’est bien l’entraîneur qui avait osé révéler à sa compagne journaliste les mots doux d’Anelka. A l’affront des insultes, Domenech ne voulait pas ajouter la lâcheté du silence.

Avec cette mort violente, on doit enterrer un système qui a favorisé les salauds aux gros egos surfriqués. Ce groupe n’était qu’un conglomérat d’opportunistes. Ils cultivaient une solidarité de coqs enfiévrés pour le combat interne, certains mettant au cœur de leurs principes l’indigne omerta sur les crasses qui s’opéraient dans cette équipe de rances.

La main baladeuse de Henry, le zob suintant de Ribéry, la sale gueule d’Anelka et désormais la langue pendante de Domenech : l’aventure, non pas jouée mais tristement singée, de l’équipe nationale française se résume à un sommaire puzzle organique à gerber.


Et dire que soixante-dix ans après l’engagement d’un homme cardinal contre une calamiteuse capitulation, notre pays s’agite pour une défaite risible à la baballe. La France de 2010 a le symbole qu’elle mérite : un peu de merde sous un cadavre qui se balance…



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