A trois heures il ne fait pas
jour, mais dans ses bras,
J’ai su qu’elle serait là
toujours, comme cette fois.
Maman, que tu sois blonde ou
brune, choix d’un moment,
Tu gardes la même attitude,
pour tes enfants :
Affective tout en retenue, tu
soutiendras
Nos choix même les plus
saugrenus : maman est là.
Assumant les vagu’s
d’infortune, les mauvais pas,
Tu as préservé tes fils d’une
vie sans éclat,
Tout à son art chacun
s’entête, comme un serment,
A braver les vils, les
infects, les malfaisants.
Je sais désormais que ma
plume peut, sans fracas,
Tendre à cet hommage
sans brume, je te le dois ;
Ton pinceau a tracé en fête,
élégamment,
Les contrées, les lieux et
les êtres que tu aim’s tant.
Je vois ces moulins qui
exhument nos airs passés,
Et cette chaleur que
je hume bien protégé
Par ces parasols hissés haut,
le vent marin
Siffle sur nos cim’s et
coteaux sans mur d’airain.
Et ces silhouettes qui
assument leur face cachée
Comme autant d’occitanes
plumes, elles sont nichées
Au creux de toil’s si peu
nocturnes et riches d’émois
Qui soignent nos
traits taciturnes : quelle belle voie !
Je suis ce chemin qui
s’allume, si coloré,
Pour une balade sans lune,
bien éclairé
Par la nature aux mille
atours : un tel entrain
Vers la carte postale :
jour d’août en train.
Et nous voilà ici pour une
Maman aimée,
Ce coin de Fontès qui résume
tant de beauté :
De vieilles pierres
pour garder vifs les temps anciens,
(Sur la musique de "La Dame brune" de Moustaki)
2 commentaires:
Bravo loïc pour ton texte et ton beau montage qui aura toucher Maman j'en suis sûre. Bisous. Dan
Enregistrer un commentaire