Rappelons-nous la fougue qui l’animait lorsqu’il croquait la libidineuse frénésie du ponte Strauss-Kahn. En quoi la coloration rose-socialo du FMIste Premier aurait-elle dû retenir les jets vitriolés de l’intraitable humoriste ? Pas de privilège qui tienne… Avant tout souligner les sordides travers des apparatchiks de notre temps, à quelque chapelle qu’ils appartiennent.
Besson trépigne, Hees s’incline : une contrition qui éloigne un peu plus le PDG de France Inter de ses idéaux premiers… comme un renoncement sous la pression économico-carriériste. Le comble : ces excuses portent sur le recours à la critique physique alors que l’essentiel de la chronique du libelliste portait sur le fond.
Par ailleurs, depuis quand n’a-t-on plus le droit de portraiturer nos politiques ? Ce qui se fait par le trait du dessin (ô merci les Plantu et toute la troupe des Animaux qui nous gouvernent) ne saurait s’admettre dans la tradition orale, d’autant plus lorsqu’elle passe par les voies du sacro-saint service public. Piteuse déférence d’un autre temps.
Par ailleurs, depuis quand n’a-t-on plus le droit de portraiturer nos politiques ? Ce qui se fait par le trait du dessin (ô merci les Plantu et toute la troupe des Animaux qui nous gouvernent) ne saurait s’admettre dans la tradition orale, d’autant plus lorsqu’elle passe par les voies du sacro-saint service public. Piteuse déférence d’un autre temps.
Besson attendra les colonnes du Parisien pour s’adonner à ce qu’il venait de fustiger, le talent humoristique en moins. Cela a eu le mérite de calmer pour un temps le puant rond-de-cuir ministériel. Le bougre voudrait bien croiser physiquement le chevelu Guillon pour échanger : verbe haut et interrogatoire musclé, sans doute.
Le Pen : "Je m'en souviendrai..." |
Qu’il tempête, tant qu’il veut, mais qu’il ne se risque pas à entraver les précieuses poussées des polémistes lorsqu’elles défrisent sa roide posture, car il risque d’attirer de bien plus prégnantes attaques qui, elles, ne s’encombreront pas de l’esprit en verve.