Certaines scories à
prétention humaine voudraient bien que je sois affecté par leurs crottes
anonymes… Raté ! Cela ne fait qu’endurcir mon féroce mépris pour ces
vagues commentateurs sans l’once d’un argument.
Le groin maintenu dans ce qui s’écoule de leur fondement malade, c’est à peu
près la seule utilité de ces lâches inconsistances.
Je devine leurs
frustrations, leur amertume revancharde, la bien triste musique du
faux-semblant qu’ils fantasment engagement. Ils singent la fulmination, oubliant
la vase qui clapote au fond de leurs pas très saines embouchures. Du rebut
répugnant, du quasi rien à finir d’écraser… par distraction.
Au cours de mes jeunes
années, je suivais les peu reluisantes pérégrinations des
« Innommables », personnages de BD qui avaient la fraîcheur d’amuser
par le grotesque d’horreurs assumées. Des caractères exemplaires comparés aux
immondes non identifiables qui vessent sur la toile.
Chacun dans son coin, moi
le premier, excelle dans la critique de personnalités médiatisées. Elles ont au
moins le courage de ne pas se dissimuler, au contraire de la majorité de ceux
qui s’excitent aux inassumés signes assassins. De la petite frappe sur clavier,
sur écran ou sur tablette pour de l’indigente tentative d’attaque. Branlette
honteuse du cortex en service minimum : lot des corbeaux pelés du Net.
Je songe aux dernières
amabilités reçues, survolées avant d’être supprimées : leur auteur très
très bas n’aura eu pour tout lecteur attentif que la souris cracra de son ordi
ronflant dans un vilain salon !
Avis d’encombrants à évacuer
au plus vite.