Mettre tout en œuvre pour
approcher un personnage public en perdition, haï par les trois quarts de la
planète. Pour conforter son lien avec lui, faire paraître quelques articles de
soutien libertaire, iconoclaste, sans faire état de sa situation vis-à-vis du
défendu. Première tromperie sur la marchandise d’une redoutable
efficacité : côté public, on souligne la hardiesse non conformiste de ses
écrits ; côté DSK, l’élan intime se renforce. Par ce double jeu, la
spécialiste en bioéthique a pu nourrir son projet dissimulé : saigner le
porc au moment opportun par un compte rendu clinique de leur relation.
Seconde trahison : un
viol de la sphère sexuelle. En l’espèce, aucune agression du bougre, aucun
abus, juste l’effusion des sens apparemment partagée. En réalité : une
stratégie captatrice pour servir sa carrière. Bien mieux que la prostitution
qu’elle défend. Là, elle s’adonne à une sexualité nihiliste : s’immiscer
dans l’intimité de l’autre, et pas n’importe quel autre, avec pour unique visée
d’étaler le tout sous couvert d’une hypocrite étiquette d’autofiction. Abjection
sans fard.
Restait à trouver le vecteur pour
sa petite entreprise d’abus de confiance : Le Nouvel Obs…édé fera l’affaire. Joffrin s’est surpassé : prendre
prétexte d’une qualité littéraire hors norme pour appuyer sa couverture politico-racoleuse.
L’auteur peut se targuer de ne pas citer le nom du cochon dans son ouvrage et l’hebdomadaire
peut afficher la photo du coupable comme au bon temps de sa chute abyssale.
La décontraction de son sphincter
littéraire est parvenue à infecter notre village hexagonal. Iacub devra se méfier
de ses relations en cours ou à venir. Initiant cette glasnost sexuelle, elle pourrait tenter quelques séducteurs opportunistes
voire quelque revanchard sadique. Plus de répit pour la morue qui a voulu se farcir
un porc aux petits oignons. La gratinée pourrait bientôt sentir le roussi.