Sur la berge, comme une
désagrégation, sans rien à accrocher. Rester loin des archaïsmes religieux qui
empuantissent cette société démantibulée. Un semblant de pouvoir national, un
gâchis européen, un peuple qui pourrait s’en remettre au pire, à ce qui
entretiendrait une pré-guerre civile. (11 février)
Réduire à l’extrême
l’illusoire relation sociale, ballet des vanités, disharmonie criarde. (11
février)
L’infection islamiste gagne
du terrain en Afrique, catalysant quelques milliers d’âmes perdues pour l’absurde
et criminel sacrifice. Encore aujourd’hui une mère témoigne sur la
transformation progressive de son fils inoffensif en kamikaze illuminé pour
Daech. Désespoir et désarroi profonds de cette maman qui n’a rien pu faire pour
contrer cet endoctrinement mortifère. Nos cieux désidéologisés incitent
d’autant plus ceux qui aspirent à l’engagement fanatisé à choisir l’islamisme
radical. (20 février)
Dangereuse position d’un
artiste de la jeune génération qui estime que notre droit d’expression est une
liberté « qui n’est pas non négociable ». Pour être plus
limpide : il défend une censure relative pour cause de contexte tendu.
L’esprit de Montoire rampe à nouveau : il faudrait pactiser avec les
salauds de barbares… Cette capitulation des consciences, si elle devait se
généraliser, traduirait la victoire des terroristes islamistes. Un mois après
avoir été passionnément Charlie, certains réclament l’eau tiède. Pitoyable (1er
mars)
Les Merah, Coulibaly,
Kouachi, comme autant d’ordures neutralisées, dont il faudrait montrer les
charognes et non les bouilles réjouies de l’époque où ils trompaient leur
univers. Qu’a-t-on à foutre de revoir les images de Merah souriant d’une frime
si banalement primaire au volant de sa caisse à chaque fois qu’on
l’évoque ? (1er mars)
Minable détournement
financier des attachés parlementaires payés par l’Union européenne et que le
Front national utiliserait pour ses propres besoins. La mauvaise foi enfarinée
du sbire Philippot revendique que ce personnel œuvre contre l’U.E. Comme un
avant-goût de ce qui deviendrait un mode de fonctionnement à la tête de l’Etat
si la Bassine sans peine et son troupeau mariné accédaient au pouvoir. Un
aplomb éhonté même lorsqu’on leur trempe la truffe dans leurs besoins lâchés au
mauvais endroit. (11 mars)
Hommage à la charismatique
Florence Arthaud qui avait tant de fois tutoyé la mort sur les eaux et que les
airs via un hélicoptère ont fait sombrer. (11 mars)
Le Sarkozy comme une
irritante mécanique pavlovienne, le Valls aux raideurs approximatives dans la
verbalisation et dont les envolées ressemblent à de l’excavation improvisée, le
Hollande dans la béatitude affichée, sans souffle mobilisateur mais adepte de
la synthèse optimiste, et la Marine pour parachever la cour des fléaux :
du néant programmatique aux coups de menton qui se voudraient détermination
crédible, la Bassine aux angles extrêmes se rêve irrésistible dans l’arène du
pouvoir. Aucun souffle fondateur, aucun sens de l’histoire, aucune projection
véritable… du carriérisme aux semelles usées.
Entre des nations dépassées
et une Europe insatisfaisante, nos modèles d’organisation collective s’épuisent
dans un système démocratique en panne, avec de moins en moins d’écho chez les
citoyens. (17 mars)