D’une rive l’autre, l’oscillation
vitale emplit les fibres en battements irisés… Culminer toujours, mais à
rebours des frénésies du siècle, de ce modernisme tapageur qui englue ses
meutes de petits porteurs. L’arracheur de temps se suffit d’un rien
authentique, d’une attention engageante, de la vie en floraisons suggérées.
Pourquoi pas l’allégorie des
inspirations : Musine serait comme la source des beautés du monde à
portée. Sans tapage, loin des ravageurs du Vingt-et-unième, l’onde pastellée effleure
sa pérennité sans certitude criarde… Patience en pétales féériques gravite par
l’écho moelleux et revient ribambelle de velours.
L’âge de lierre enlace puis
enserre les rejetons du Big Plan comptable aux codes obstruant. Une respiration
suffit à faire craquer les marges enflées de leurs vulgaires obsessions. Coup
de paume dans l’étouffoir. Jeu de férule qui obnubile dans les conciliabules.
La mousse turgide, face aux
courants enjôleurs, enveloppe son terreau et fait luire sa rosée. Pousses en
vers et contrant surtout les serfs du temps éperdu. Aux premières notes de The Run s’évanouit le semblant de blues bleuté. Une parcelle de la
Tête d’Or, un coin de banc vert défraîchi, quelques songes musiniens comme
présence ascendante et le jaillissement textuel sera. Une si soyeuse aile trace
son firmament. Ainsi soit l’île onirique.