Les
scories du temps mal gouverné par des dirigeants testostéronés impliquent de garder ses distances.
Horizon
lézardé par les coups de menton du Gnathon
politique au souffle fétide et contagieux. Le teigneux bibendum fout le
cafard à chacune de ses déclarations, la gueule penchée, le regard bovin de côté
et l’esprit si torve… C’est autour de la Maison désormais suspectement blanche qu’il faudrait élever un mur sanitaire pour
maintenir le féroce bovidé dans son auge idéologique.
Croute
turque en voie d’archaïsation avec l’autocrate
au petit cœur sensible qui ne supporte pas qu’un hebdomadaire français l’affuble
de la chaplinienne étiquette de « dictateur »
ainsi que la horde crétine et gesticulatoire qui a tenté d’intimider des
kiosquiers ayant affiché l’affront à leur « président » préféré.
Envoyons tous ces fans qui usent et abusent des libertés françaises visiter les
prisons turques où des centaines de détenus politiques croupissent… même pas sûr
que cela suffise à éclairer leur particulaire cortex.
Paysage
fracassé d’une Europe aux membres désarticulés, en proie aux démocratures nauséabondes. Les
gouvernants de leur sale et centrale soif de puissance ramènent le continent
dans des courants dangereux. Le devoir de résister à l’oppression ochlocratique se profile. De l’involution
hongroise au triste cirque italien en passant par les raideurs polonaises,
leurs convergences opportunistes se torchent avec le projet européen : ne
doutons pas qu’une fois l’Union européenne sabordée ils se découvriront les uns
les autres les pires défauts comme tout bon nationaliste qui se respecte.
Le Clos Saint-François (photo LD) |
Même
le local charrie ses hôtes sinistres. Prenons, pas tout à fait au hasard, le cas
du Clos Saint-François à Beaune-sur-Arzon en Auvergne qui s’exhibe sur papier
glacé comme ancien couvent charmant du XVIIème siècle où « le
bien-être et le bien-vivre sont rois ! » Comment anticiper que l’accueil
s’incarnerait dans une détestable acariâtre qui ôte tout espoir de
chaleureuse étape. Une réification de la clientèle qui doit suivre ses
desiderata, faire silence et surtout ne pas écouter ses sacrées billevesées
téléphoniques. En lieu et place d’un couvent, une mégère au pieu verbal très
mal placé. Prière de ne pas s’aventurer dans cet antre de la gerbante
hospitalité.
Quitte
à passer pour l’infréquentable pessimiste, je me veux de plus en plus en retrait,
sans ballon rond ni Trump de travers, sans Poutine à six coups d’avance ni
chambre d’hôtes à mille lieues du produit convivial affiché. Se dégraisser de
ces couennes indigestes pour se consacrer aux êtres et aux instants sur mesure qui
se dénichent dans ce qu’a mis là de meilleur l’humanité.