Encore faucher des vies au nom d’abstractions : nation, pays, frontières… L’acharnement du belliqueux Poutine comme du résistant Zelensky va faire s’affoler le compteur cadavérique. Les obstinations réciproques retardent à coups de ruines tombales l’inéluctable survenue des négociations.
Le
coup d’éclat salvateur d’un Zelensky, ayant appris des morbides leçons de l’histoire,
consisterait à oser déclarer la reddition d’un pays qui, au contraire de ce que
développent de fumeux experts, ne peut militairement pas vaincre l’armée russe.
Le tragique de l’histoire c’est l’entêtement à faire empirer la situation en
remettant à plus tard l’issue négociée.
L’humanité
est-elle vraiment en âge de dépasser cette sempiternelle mécanique de la
surenchère sacrificielle ? Ecouter les larmes de son peuple plutôt que les
armes de l’ennemi.