Minabl' ? C’est un peu court, l’Ayrault !
On pouvait dire… oh ! Dieu !... bien
d’autres mots plus beaux…
En variant le ton, - par exemple, tenez :
Agressif : « moi, monsieur, si j'avais un tel blé,
Il faudrait bien évidemment que je restasse ! »
Amical : « il doit déborder de vot’ besace :
Pour le transporter, prenez donc un plus grand sac ! »
Descriptif : « c'est un choc ! ... c'est pas chic... il
s’échappe !
Que dis-je, il s’échapp' ? Il fuit pour sa
fortune ! »
Sale histoir', monsieur, ou just' déprime à gogo ? »
Gracieux : « chérissez-vous ainsi tous vos euros,
Que très vénalement vous vous précipitâtes
Pour les protéger chez Poutin' via les Carpates ?
»
Truculent : « Depardieu, quand vous vous biturez,
Truculent : « Depardieu, quand vous vous biturez,
Le liquid' deviendrait-il un flot de billets
Remontant en gerb' tell' des liasses
adorées ? »
Prévenant : « méfiez-vous du Fisc prêt à piller
Cent fois vos compt's garnis par vos mille et un rôle!"
Tendre : « menez la monnaie avant qu’on la frôle
Tendre : « menez la monnaie avant qu’on la frôle
Au-delà de l’Oural pour des bours' qui se pâment ! »
Pédant : « le vaurien seul, que Torreton pas fan
Désign' comme jepens'quàmoietvousprendsàlos
Put fair' croir' que la Franc' le voulait dans la
fosse ! »
Cavalier : « le grisbi, tu le croqu' sans
vergogne
Et mords sans retenue tous les jaloux qui grognent !
»
Emphatiqu' : « aucun coffr', tout fort qu’il se
signale,
Ne peut supporter tous les ronds que tu étales !
»
Dramatique : «les montagnes russ' pour qu’il
geigne !»
Admiratif : « pour un lutteur, que de bell' beignes ! »
Lyriqu' : « est-ce une mann', jouvence de
pognon ? »
Naïf : « tous ces biffetons, quand les bouffe-t-on ? »
Respectueux : « daignez, monsieur, qu'on évalue
Vos biens, vos maux, afin d’enfin vous mettre à
nu ! »
Militair' : « tous en rang Depardieu, eh pardi ! »
Pratique : « voulez-vous en fair' don au pays,
Toucher au grisbi et mettre la main au pot ? »
Enfin, détournant pour rir' l’empathiqu' Bardot :
« Le voilà, ce pays qui assassin' ses maîtres,
S’il n’avait pas le charisme d’un pauvre pis :
Mais d'éloquenc', le Ayrault du « minable »
sec,
N’en reçut qu’un quignon rassis et sans affect.
L’un suit Holland', l’autre embrasse Poutine à chaud.
Le premier voudrait le second à l’échafaud
Médiatiqu', piteux héraut de la République ;
Le colosse au cœur d’argil' refus' la vindicte,
Et se fourvoie dans les bras du faux démocrate,
Face à face impitoyabl' pour pays qui craque,
A renvoyer dos à dos, pour passer nos nerfs,
Et affronter le vrai visag' de nos galères.