Ça
pointe, douce urgence d’une particule accélérée,
Eveille
en nous le halo vaporeux d’un Hawking au carré.
L’énergie
stellaire entrechoque nos instabilités en
Apesanteur
primordiale.
A
la partie non écrite de l’existant :
Ses
réseaux immuables aux
Côtés
chuchotant une nucléaire liaison.
Le
noyau désintègre l’échelle mesquine du temps ;
Long
sera le voyage vers le haut
Des
périodes acoustiques sans vision.
Rues
ou ruelles, avenues à venir tant
Elle,
la vie, parcourt d’acides laminés.
Seule
la trace métabolique
Fait
sens éclectique.
Paraître
libéré de cette froidure
Tout
en insufflant quelque mouvement à l’absolu qui dure
En
fantasmé : une arborescence de
Fleurs
aux pétales qui fondent.
Mi-sonore,
mi-diffuse, l’ère sait graviter sans masse,
Elève
chimique du sablier qui passe
Sans
jamais se retourner.
Factice
propagation ?
Nos
horizons se nourrissent, légèretés
Vagabondes
fluidifiant la passion.
Marches
entropiques qui ondulent
En
aléatoires destinations,
Doux
désordres à l’aube de
Délires
algorithmiques qui nous rendent
Complices
d’exhibitions numériques sans
Sève,
au sang sec, toile si peu
Naturelle,
loin du mélange qui
Irrigue
l’effet du feu.
Notre
unité de mesure émotionnelle :
Si
elle rayonne sans battre de l’aile,
Belle
sera sa courbe, vive
Osmose,
si active,
Qui
ruissèle au détour d’une
Etincelle
en selle ;
Lien
hypnotique,
Qui s'enroule vers l’extatique,
Rend
cosmologique la houle
Un
poil épique, aussi
Peu
rivé sur la foule :
Dingue
complexité saisie
Bien
loin des modèles affadis.
A
la dimension parallèle
Se
démultiplie l’exquis enclin.
Faire
place à l’inédite parcelle
Sans
restriction, aux confins.
Seringue
à dézinguer
Au
lieu où affleure ce
Miel
élémentaire pour naviguer.
Prendre
au centre le chœur avec
Soin
et triturer le chaos high tech
De
dérisoires constellant
Ce
monde bouffé de Nutella :
Fol
aboutissement d’un consternant
Entrain
qui piétine, encéphalogramme plat
Qu’une
déviation quantique calmerait.
On
chevauche le papillon pour que le rai
Etreint
soulage nos glaciations chroniques.
La
réflexion infuse, sans panique,
Innerve,
au seuil des possibles,
Mes
choix imprescriptibles.
Songes
grand ouverts
En
effervescence filamenteuse,
Somme
aux extrémités lumineuses
De
toutes ces saillances en vers,
Formes
si peu linéaires
Qui
sondent les utopies que je creuse,
Résonnent
près des lobes, sur mesure,
Loin
des structures formatées
Du
bien-vivre ambiant
Trop
compassé.
Mièvre
sentiment
Et
perspectives atrophiées
M’atterrent,
Eperonnent
les visées salutaires.
Ma
théorie intime suit son intuition,
Muse
clandestine,
Orfèvre
d’une expression :
Ça
m’assiège dans les ravines,
Enfièvre
l’orchestration.
Les
constantes personnelles forgent nos
Sens
aux erratiques sollicitations ;
Le
gouffre universel grignote jusqu’au
Cœur
désarticulé,
Sans
attaches,
Peur
qui s'arrache aux principes que
J’enfreins,
déjanté.
Effleure
le boson de Higgs,
Ce
format ultime à l’infinitésimale optique,
Prodige
magnétique
Du
morcellement énergétique.
Bonheur
physique qui tutoie les touffus
Regards
en friche,
A
la lisière mise à nu.
Taire
l’attraction qui s’affiche,
Fous
élans aux ruades inespérées,
Rires
aux couleurs magnifiées
Sur
la gamme des espoirs portés.
Pont
infini entre les matières extrêmes,
De-ci
de-là éparpiller son dilemme :
Pierre
tombale ou lierre monté ?
Densité
minérale, aérienne volupté :
Singulière
équation
Mi-inconnue,
mi-familière,
Un casse-tête aux cent solutions :
Rêve
gravitationnel,
Réel
en suspension,
La
sensifique contrée croît de plus
belle.