Le documentaire Trump contre la loi donne la parole aux deux camps en exposant la stratégie du malfrat et de sa clique au pouvoir afin de réduire à néant l’Etat de droit, se torcher avec la séparation des pouvoirs et le système des contre-pouvoirs.
La pire des crapules intellectuelles, c’est le suant Bannon, gros lard malfamé qui trouverait sa place au bout d’un croc de boucher, le porc : vers la fin du documentaire, son exaltation contre toutes ces institutions qui s’aplatissent face aux coups du Gnathon-Trump, son modèle d’exercice du pouvoir mafieux, ne laisse qu’une issue pour se débarrasser de cette infection pseudo humaine. « Va te chier ! Bannon ! » pour reprendre l’excellente formulation, quintessence de l’insulte selon Pennac. La pourriture idéologique s’étale sans plus craindre quoi que ce soit, en parant ses arguments de fumeux concepts tel le « pouvoir exécutif unitaire » qui n’est rien d’autre que l’autocratie. Manque plus que les arrestations arbitraires, les tortures, les détentions sans jugement et les éliminations physiques pour que les Etats-Honnis rejoignent le G59 (voire le G91 selon d'autres critères) des Etats au service d’un seul individu. Les Trumpistes auront fait dégorger l’Etat profond et empalé le système en place depuis la fin du XVIIIe.
Ce pays, qui a passé des décennies à faire la leçon aux autres, s’autodétruit. Quelle aubaine pour l’UE ! A moins que, comme d’habitude, elle suive les pas du sale Oncle Sam, incapable de s’affirmer contre ce qui sera devenu notre potentiel ennemi.
Que Bannon bouffe ses adipeuses gonades et suffoque sous le merdeux fondement de son mentor, voilà qui égayerait un peu.

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