02 mars 2025

Gnathon des Etats-Honnis d'Amérussie

 "Il embarrasse tout le monde, ne se contraint pour personne, ne plaint personne, ne connaît de maux que les siens, que sa réplétion et sa bile, ne pleure point la mort des autres, n'appréhende que la sienne, qu'il rachèterait volontiers de l'extinction du genre humain." (La Bruyère, Les Caractères, 1689).

La majorité du gras corps électoral savait qui il remettait aux manettes : une fripouille arriviste prête au pire pour empaler le monde sur son pouvoir. Elle a quand même été élue : grand mal leur fasse, mais quels dommages à venir pour la géopolitique. Quatre ans et peut-être plus si Gnathon et sa bande trouvent le moyen de prolonger l'ère macabre.

Il faut lire la traduction intégrale des échanges entre le sidéré Zelensky et la vieille barrique. Dans la Maison désormais blafarde, le Bureau ovale est devenu bac à fange. Plus de diplomatie, mais une bien triste pitromatie du repoussant duo : la marionnette de Poutine et son vice-suppôt, lequel devrait plutôt s'occuper à déboucher quelques latrines plutôt que d'empuantir le champ politique. En voilà un, JD Vance, qui fustigeait son futur maître allant jusqu'à le désigner "Hitler de l'Amérique". Opportuniste jusqu'à la crasse indignité ; dégueulis en poste.


La sinistre séquence concentre les aberrations habituelles de l'Ubu apprenti despote sur le retour. Le gâtisme verbal d'abord, qui lui fait répéter mots et expressions pour, sans doute, empêcher l'interlocuteur de reprendre la parole et continuer à asséner ses poussives vacuités : "la Russie", clamée à quatre reprises, s'érige comme un "lape-suce" sa matrice obsessionnelle. L'égo enflé jusqu'au grotesque, ensuite. Lorsqu'un journaliste souligne son alignement sur le Kremlin il en profite pour finir sa réponse ainsi : "Je peux être plus dur que n'importe quel être humain que vous ayez jamais vu". Pol Pot, Staline et Mao, des ventres mous ! Voilà tout ce qui l'importe : ni ses concitoyens, ni son pays et encore moins le reste de la planète. Juste être perçu comme "un dur". Un tel infantilisme à son âge requiert l'hospice de toute urgence. Enfin la logorrhée digressive qui inquiète sur sa semoule mentale : le passage débutant par "Poutine en a bavé avec moi" est l'occasion d'un fatras sonore autour de l'affaire "Hunter-Biden" dans lequel il se pose finalement comme grand défenseur de Vladimir, sa tutelle de fait.


Tout ça, entre affairisme cynique, balourdes immaturités et pitoyable virilisme, pour un stratosphérique constat final : "ça va faire de la très bonne télévision" ! Il a presque raison, mais pour atteindre le paroxysme médiatique il aurait dû se défroquer et sodomiser le président ukrainien sitôt que le suppôt Vance avait vaseliné la voie.

L'Union européenne et ses alliés ne doivent plus avoir aucun doute sur les Etats-Honnis, désormais l'empire du mâle brouillon, erratique, innommable.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Rien a ajoute,,,,